N.f. 1. Pro­jec­tile for­mé d’une pointe, d’une hampe et d’un empen­nage. La pointe est faite de métal, de silex ou en tail­lant l’extrémité et en la brûlant éventuelle­ment pour la dur­cir. Ces tech­niques dépen­dent des épo­ques et des lieux. La hampe est faite tra­di­tion­nelle­ment de bois et dotée d’une fente à l’arrière pour y plac­er la corde de l’arc. L’aluminium, la fibre de verre ou de de car­bone sont sou­vent employées aujourd’hui. L’empennage qui sert à assur­er la sta­bil­ité du vol de la flèche, est tra­di­tion­nelle­ment fait en plume et est placé au nom­bre de deux ou trois pièces, soit dans l’axe de la hampe, soit légère­ment de biais pour assur­er une rota­tion de la flèche sur elle-même. La flèche s’emploie prin­ci­pale­ment avec un arc ‚mais sert égale­ment avec des sar­ba­canes ou une arbalète. Dans ce dernier elle est appelée trait. 2. Signe con­ven­tion­nel dont la forme rap­pelle celle du pro­jec­tile dont la forme générale, avec d’innombrables vari­antes, est celle d’un trait ter­miné par un tri­an­gle dont le côté touchant le trait est plus large que celui-ci. 3. Toit de forme allongée, à qua­tre angles le plus sou­vent pro­longeant la tour du clocher 4. Fig. Parole cinglante adressée à quelqu’un. 5. Fig. Précédé de pas une. Per­son­ne peu dégour­die. 6. S’emploie pour relever que quelqu’un court ou effectue une tâche rapidement.