Paysage

N.m. De pays. Anc., mot désig­nant le ter­ri­toire où l’on vivait et tra­vail­lait, que l’on pou­vait embrass­er en regar­dant autour de soi. 1. Éten­due d’e­space bâti ou non faisant l’ob­jet du regard. La notion de paysage varie selon les péri­odes et les cul­tures. Est le plus sou­vent con­sid­éré comme paysage une par­tie de ter­ri­toire cor­re­spon­dant au champ de vision, fixe ou en mou­ve­ment, ori­en­té vers une zone cadrée ou sélec­tion­née pour son intérêt, les émo­tions et sen­ti­ments qu’il sus­cite ou une con­struc­tion sym­bol­ique qui y est rat­tachée. Les com­posantes du paysage les plus com­munes sont, pour elles-mêmes ou par la con­jonc­tion de deux ou plusieurs d’en­tre elles : lumière, ciel, sol, végé­ta­tion, éten­due liq­uide, nuées, relief, présence humaine ou ani­male, bâti­ments, urban­isme. 2. Genre pic­tur­al apparu en en extrême-Ori­ent dès le haut Moyen-âge, vers le 15è siè­cle en Occi­dent. 3. Fig. Paysage men­tal, représen­ta­tion men­tale ou onirique d’un espace, fic­tif ou réel. 5. Fig. Paysage de déso­la­tion. Expres­sion exp­ri­mant le désar­roi devant des destruc­tions matérielles, naturelles, humaines de grande ampleur.