N.f. 1. Pièce de papi­er couché dense, de for­mat réduit à moyen, le plus sou­vent rec­tan­gu­laire, des­tinée à être dis­tribuée (carte d’invitation, carte postale), ou manip­ulée (carte de vis­ite, carte à jouer). Doc­u­ment attes­tant de l’identité d’une per­son­ne (carte d’identité, carte de mem­bre). 2. Représen­ta­tion aéri­enne d’un espace ou d’un ter­ri­toire en vue de l’orientation à l’intérieur de celui-ci. Carte s’emploie pour toutes les échelles, jusqu’au 1/25’000e (1 cen­timètre pour 250 mètres). En deçà le terme plan est employé, pour une ville, un quarti­er, un bâti­ment. Les cartes sont prin­ci­pale­ment imprimées sur un papi­er de grand for­mat plié en vue d’en faciliter le trans­port. Une carte est dite physique lorsque seules l’hydrographie et l’orographie sont indiquées et poli­tique lorsque les pays et villes fig­urent en sus. 3. Loc. fig. Avoir une carte à jouer. Être en posi­tion de retir­er un avan­tage dans une con­cer­ta­tion, une négo­ci­a­tion au moyen d’un élé­ment dont on est seul déten­teur. 4. Abat­tre ses cartes. Mon­tr­er son jeu à la fin d’une par­tie. Loc. fig. Révéler des infor­ma­tions, employ­er des moyens jusque-là tenus secrets. 5. Loc. fig. À la carte. Au choix. 6. Loc. fig. Carte de France. Pre­mière trace de sperme décou­verte dans le lit d’un garçon des­tiné à être roi de France. 7. Tir­er les cartes. Prédire l’avenir par l’interprétation de cartes extraites aléa­toire­ment d’un jeu.