Électre

Per­son­nage de la tragédie grecque. Reine ayant suc­com­bé à la folie. Richard Strauss en a tiré l’opéra éponyme.

Electric Prunes, The

Groupe garage améri­cain act­if à par­tir du milieu des années 1960, ayant pris un virage psy­chédélique à par­tir de 1967. Leur morceau le plus célèbre est Get me to The World on Time.

Électricien

N. Fém. ‑ne. 1. Méti­er recou­vrant les domaines de la con­cep­tion, de l’installation, du rac­corde­ment, du con­trôle et de la répa­ra­tion de sys­tèmes élec­triques domes­tiques, pro­fes­sion­nels ou urbains. 2. N.m. Entre­prise pro­duc­trice et dis­trib­utrice de courant électrique.

Électricité

N.f. Gr. Elek­trôn, Ambre. 1. Phénomène physique se man­i­fes­tant lorsqu’une dif­férence de poten­tiel se pro­duit entre deux milieux présen­tant l’un un pôle chargé pos­i­tive­ment en élec­trons et un pôle chargé néga­tive­ment. 2. Énergie pro­duite en créant et con­trôlant la cir­cu­la­tion des élec­trons. 3. Expr. Fée élec­tric­ité. Surnom don­né à l’électricité lors de la général­i­sa­tion des équipements fonc­tion­nant au moyen de cette source d’énergie au début du 20e siè­cle. 4. Expr. De l’électricité dans l’air. Ten­sion entre des personnes.

Électrification

N.f. Créa­tion les struc­tures néces­saires à l’acheminement de l’électricité dans un territoire.

Électrifier

V. 1. Installer les struc­tures néces­saires à l’acheminement de l’électricité dans une région. 2. Faire pass­er du courant dans un matéri­au, le plus sou­vent une bar­rière métallique.

Électrique

Adj. 1. Relatif à l’électricité. 2. Fig. Relatif à une sit­u­a­tion ten­due entre des personnes.

Électriser

V. 1. Charg­er un matéri­au tem­po­raire­ment par frot­te­ment ou par pas­sage d’un courant au tra­vers de celui-ci. 2. Stim­uler une per­son­ne ou une foule par la parole et la qual­ité de la présence.

Electro

Angl. Diminu­tif de Elec­tron­ic. Musique pro­duite exclu­sive­ment ou très majori­taire­ment au moyen d’instruments élec­tron­iques analogiques ou dig­i­taux. Le nom se généralise au début des années 1990 bien que les pra­tiques soient large­ment antérieures. Les pre­mières expéri­ences ont lieu au cours de la pre­mière moitié du 20e siè­cle dans le champ de la musique expéri­men­tale et par­mi les ingénieurs du son, notam­ment Daphne Oram en Grande-Bre­tagne ou Marthenot en France. Les pre­miers musi­ciens à l’introduire au cœur de leur pra­tique sont Pierre Schae­fer et Pierre Hen­ry, suiv­is par Kraftwerk, Can, Neu, Bri­an Eno ou Wendy Car­los ain­si que les min­i­mal­istes améri­cains. La minia­tur­i­sa­tion des et l’abaissement du prix des syn­thé­tiseurs à par­tir de la fin des années 1970 voit appa­raître des gen­res très dif­férents et un grand nom­bre de groupes et musi­ciens. À par­tir des années 1980 et l’arrivée des ordi­na­teurs chez les par­ti­c­uliers, avec les inter­faces MIDI (Musi­cal Instru­ments Dig­i­tal Inter­face), les gen­res se mul­ti­plient jusqu’à ce jour, allant de la Dance à la Jun­gle, du Dub Step à la House à l’Ambient au Gab­ber par exemple.