Johns, Jasper

193?-199?. Artiste améri­cain. Il a prin­ci­pale­ment tra­vail­lé la pein­ture, mais aus­si la sculp­ture et la séri­gra­phie. Il est l’un des prin­ci­paux représen­tants du Pop art améri­cain. Ses pein­tures du dra­peau améri­cain par­fois mis en abyme ou en couleurs com­plé­men­taires, ne révélant les couleurs orig­i­nales sous forme de per­sis­tance rétini­enne qu’après que le regard se soit déplacé, les chiffres sem­blables aux pochoirs employés sur les caiss­es de marchan­dis­es, autre motif récur­rent, ou encore les cibles sont autant de sujets claire­ment pop. Sa sculp­ture de boîte de bière en bronze à l’échelle est égale­ment inscrite dans ces ques­tion­nements. L’une des par­tic­u­lar­ités de sa pein­ture est qu’elle affir­mait sa matéri­al­ité, sa pic­tural­ité par une touche appar­ente voire un impas­to. L’emploi de l’encaustique pour sa pos­si­bil­ité de créer du vol­ume et des bril­lances devien­dra cen­tral dans sa pratique.

Joly, Alexandre

197?-. Artiste français. Il a étudié à l’ESBA à Genève. Son tra­vail instal­latif inclut sou­vent le son, que celui-ci provi­enne des objets eux-mêmes, de micros réagis­sant à l’environnement ou encore soit pro­duit et dif­fusé au sein de l’espace. Le ver­sant stricte­ment plas­tique de son tra­vail peut être foi­son­nant ou épuré. Il met en rela­tion des matéri­aux naturels et des objets con­stru­its, les uns recou­vrant par­fois les autres avec sou­vent une dimen­sion humoristique.

Joly, Luc

194?-. Artiste suisse. Pein­tre et dessi­na­teur. Il a été pro­fesseur à l’ESAV jusqu’aux années 1990 où il enseignait la représen­ta­tion de l’espace. Il tra­vaille dans sa pein­ture abstraite des ques­tions de géométrie et de couleur.

Jones, Allen

192?-20??. Artiste anglais. Il a été l’un des représen­tants du pop art bri­tan­nique dès la fin des années 1950. Son tra­vail était pic­tur­al mais aus­si sculp­tur­al. L’un des ensem­bles de pièces qui l’ont ren­du célèbre est cet ameuble­ment inspiré à la fois du design mod­erniste que des fig­ures d’Indiens ou de Noirs, présen­toirs à cig­a­rettes, à carte de vis­ite ou cari­atides. Il s’agit de sculp­tures hyper­réal­istes de femmes en tenues de de bondage, soit age­nouil­lées pour for­mer les pieds d’une table au plateau de verre ou sur le dos, lig­otées, les cuiss­es repliées con­tre le buste et le bas des jambes redressés for­mant des fau­teuils. Cet ensem­ble était lui présen­té comme un salon mod­èle de mag­a­sin d’ameublement sur un tapis à longs poils.