Électrochoc

N.m. 1. Tech­nique thérapeu­tique employée dans le traite­ment de cer­taines affec­tions psy­chiques allant de la schiz­o­phrénie et cer­taines formes de psy­chose aux états mani­a­co-dépres­sifs. Elle a été large­ment employée des années 1950 aux années 1970, puis de plus en plus rarement. Son principe était qu’un choc élec­trique d’une inten­sité et d’une durée pré­cis­es et vari­ables selon le type et la grav­ité des patholo­gies visées, appliqué au moyen d’électrodes placées sur les tem­pes des patients avait une influ­ence béné­fique par le réa­juste­ment des échanges élec­triques intra-cérébraux. Au fil des années, son util­ité a été remise en ques­tion de même que la vio­lence d’administration et son util­i­sa­tion à tout bout de champ, à quoi s’ajoutait le risque d’épilepsie induit par le traite­ment de même que son inca­pac­ité à favoris­er la guéri­son au prof­it d’un effet immé­di­at sur les man­i­fes­ta­tions de symp­tômes. Le roman auto­bi­ographique de Janet Frame Des Yeux sous l’eau a été d’une grande impor­tance pour inter­roger la valid­ité de cette pra­tique. 2. Fig. Vivre une remise en ques­tion forte et soudaine, ou une expéri­ence, une décou­verte haute­ment émouvantes.

Éléphantiasis

N.f. Affec­tion de la peau atteignant prin­ci­pale­ment la par­tie inférieure du corps. elle se man­i­feste par un épais­sisse­ment notoire de la peau et d’un gon­fle­ment impor­tant des par­ties atteintes, notam­ment les organes géni­taux et les jambes.

Encéphalite

N.f. Mal­adie infec­tieuse d’orgine bac­téri­enne affec­tant la par­tie du cerveau appelée encéphale.

Endémie

N.f. Expan­sion rapi­de et incon­trôlée à l’échelle d’un pop­u­la­tion, d’un milieu.