Écart

N.m. 1. Dis­tance entre deux objets, deux per­son­nes. 2. Déplace­ment d’un objet, d’une per­son­ne par rap­port à son emplace­ment habituel. 3. Met­tre à l’écart. Éloign­er ou s’éloigner inten­tion­nelle­ment d’un groupe. 4. Écart de lan­gage. Employ­er des mots insul­tants ou blessants. 5. Grand écart. Fig­ure de gym­nas­tique et de danse con­sis­tant à pro­jeter les jambes à 180 degrés dans un saut ou au sol. Cette fig­ure s’effectue soit avec une jambe en arrière et l’autre en avant ou latérale­ment. Fig. Adopter une posi­tion incon­fort­able dans un débat ou en poli­tique, dans l’intention de sat­is­faire toutes les par­ties en présence.

Écart

Groupe artis­tique suisse fondé à Genève en 1969 par John Arm­led­er et Claude Rych­n­er. Le groupe, dont les mem­bres étaient changeants, s’approchant et s’éloignant, avait à la fois un ancrage physique mais était égale­ment pro­duc­teur de posi­tions, de sit­u­a­tions et d’objets. En 1982, le groupe quitte son espace mais existe tou­jours comme mai­son d’édition.

Écartèlement

N.m. Sup­plice appliqué comme peine de mort, con­sis­tant à attach­er les mem­bres du con­damné à qua­tre chevaux qui tireront dans une direc­tion opposée jusqu’au démembrement.

Écarteler

V. 1. Appli­quer le sup­plice de l’écartèlement. 2. Fig. Être indécis.

Écartement

N.m. Dis­tance entre deux ou plusieurs élé­ments d’un ensemble.

Écarter

V. 1. Éloign­er deux ou plusieurs élé­ments les uns des autres. 2. Desser­rer les jambes ou les bras. 3. Exclure une per­son­ne d’un proces­sus de déci­sion, d’un groupe.

Écarteur

N.m. 1. Instru­ment médi­cal employé en chirurgie per­me­t­tant d’élargir une ouver­ture et de la main­tenir ouverte pour accéder à la zone à opér­er. 2. Out­il per­me­t­tant de main­tenir un espace entre deux pièces.

Eccéité

N.f. Con­cept philosophique. Dimen­sion de l’identité stricte­ment pro­pre à un individu.

Ecchymose

N.f. Épanche­ment san­guin sous-cutané con­sé­cu­tif à la rup­ture de la paroi d’un vais­seau san­guin, causé par un choc ou une fis­sure. Elle se nuance de divers­es couleurs, du bleu au brun, à l’ocre avant de dis­paraître, au fur et à mesure que le sang se décompose.