Éveil

N.m. 1. Pas­sage du som­meil à la veille. 2. Prise de con­science d’une notion nou­velle, d’une nou­velle dimen­sion du rap­port à la vie sur les plans éthique, intel­lectuel, physique ou spir­ituel. 3. Fig. Acqui­si­tion de nou­velles com­pé­tences et capac­ités cog­ni­tives motri­ces, chez l’enfant.

Sursaut

N.m. Saut ou tres­saille­ment sous l’ef­fet de la sur­prise notam­ment lors d’un réveil soudain.

Sursauter

V. Avoir un tres­saille­ment réflexe, lors d’un événe­ment inat­ten­du, que celui-ci soit sonore, visuel ou tac­tile, ou à l’oc­ca­sion d’une nou­velle mar­quante émotionnellement.

Maraver

V. Argot. Bat­tre vio­lem­ment une per­son­ne dans un com­bat, à mains nues le plus souvent.

Couvet

Vil­lage du Val de Tra­vers dans le Jura neuchâtelois en Suisse. Fusion­né depuis le milieu des années 2000 dans la com­mune du Val de Tra­vers. Une mine de bitume y a été exploitée durant plusieurs siè­cles et jusqu’aux années 1970.

Francine

N.d. Nom for­mé par con­trac­tion de France et Farines. Entre­prise française de mino­terie pro­duisant et com­mer­cial­isant des farines.

Jura

Chaîne de mon­tagnes située entre la France, la Suisse et la France. Mas­sif cal­caire ori­en­té nord-est, sud-ouest, cul­mi­nant à 1713 mètres d’altitude au Grand Crêt d’Eau dans l’Ain. La par­tie septen­tri­onale située en Suisse se ter­mine par une inflex­ion vers le nord. Il est le résul­tat des mou­ve­ments géologiques ayant for­mé les Alpes il y a env­i­ron cinquante mil­lions d’années. Le mas­sif est strié d’importantes clus­es et combes en alti­tude (v.1050 mètres), comme la haute val­lée de l’Orbe qui s’étend des Rouss­es dans le départe­ment français du Jura à la Val­lée de Joux dans le Can­ton de Vaud. Deux lacs s’y suiv­ent, le lac des Rouss­es et en aval, le lac de Joux. Dans le Can­ton de Neuchâ­tel, un autre plateau d’altitude (vers 1000 mètres) accueille les villes de La Chaux-de-Fonds, la Chaux-du Milieu et le Locle. La végé­ta­tion est de type toundra avec une forte présence d’épicéas, de bouleaux prin­ci­pale­ment. Le cli­mat y est con­ti­nen­tal et alpin, avec des tem­péra­tures com­pris­es entre 25° l’été et des hivers rigoureux, sou­vent −15°, (voire − 40° à la Brévine dans le Can­ton de Neuchâ­tel). La grande majorité du mas­sif est située entre la France où il cou­vre les départe­ments de l’Ain, du Jura, du Doubs et du Ter­ri­toire de Belfort entre les régions d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Franche-Comté et la Suisse où il est présent sur les Can­tons de Vaud, Neuchâ­tel, Berne, Soleure, Jura et Bâle-Cam­­pagne. Sec­tion­né par le Rhin au niveau de Bâle il se pour­suit, de façon plus dif­fuse jusqu’aux alen­tours de Bayreuth en Alle­magne, per­dant pro­gres­sive­ment de l’altitude. Les prin­ci­pales voies d’eau du mas­sif sont, L’Ain, la Valser­ine, l’Allondon, la Ver­soix, La Men­thue, l’Aubonne, la Venoge, l’Orbe, l’Areuse et le Doubs, ain­si notam­ment que la Loue et le Lison qui sont des résur­gences de ce dernier. Les villes les plus impor­tantes du Jura sont, en France : Besançon, Mont­béliard, Belfort, Saint-Claude, Gex, Lons-le-Saunier, Morez et en Suisse : Neuchâ­tel, Bienne, Soleure Delé­mont, Liestal, Mouti­er, La Chaux-de-Fonds, Val­lorbe, Orbe, Le Chen­it, Sainte-Croix, Val-de-Tra­vers,  Le Locle, La Chaux-du-Milieu, Saignelégi­er et Por­ren­truy. His­torique­ment, l’agriculture, l’élevage, la sylvi­cul­ture, la bois­sel­lerie, la fro­magerie, l’horlogerie, l’orfèvrerie, la lunet­terie, la métal­lurgie sont les prin­ci­pales activ­ités économiques de l’Arc jurassien, tant en France qu’en Suisse. Il est à not­er qu’en France, Mont­béliard est le berceau his­torique du fab­ri­cant Peu­geot et que le Val-de-Tra­vers, dans le Can­ton de Neuchâ­tel a eu jusqu’aux années 1970 une très impor­tante activ­ité minière d’extraction du bitume.

Tchekhov, Anton

18??-190?. Médecin et auteur russe. Prin­ci­pale­ment nou­vel­liste et dra­maturge, il a dépeint l’époque tsariste finis­sante, analysant les rela­tions de cou­ple que les familles que les class­es, dans leurs us et leurs tra­vers psy­chologiques et soci­aux. Out­re ses cen­taines de nou­velles, ses pièces prin­ci­pales sont : L’oncle Vania, La Ceri­saie et La Mou­ette.

Bide

N.m. 1. Arg. Ven­tre proémi­nent. 2. Spec­ta­cle raté ou n’ayant pas de succès.

Poujadisme

N.m. 1. Nom don­né au pro­gramme de l’homme poli­tique français Pierre Pou­jade, créé durant les années 1960 et jusqu’au début des années 1970. Celui-ci repo­sait sur la reval­ori­sa­tion des métiers et du petit com­merce, con­tre les élites. Il revendi­quait un ancrage pop­u­laire, que ses adver­saires et détracteurs qual­i­fi­aient de pop­uliste. 2. Le terme reste usité, en France prin­ci­pale­ment, pour définir un pro­jet poli­tique pop­uliste, dém­a­gogique et réactionnaire.