Hugo, Richard

193?-199?. Auteur améri­cain vivant dans le Mon­tana. Il fait par­tie de l’École de Mis­soula. Son œuvre, prin­ci­pale­ment poé­tique com­porte un seul roman.

Hugo, Victor

181? 189?. Auteur français. Il a abor­dé la plu­part des gen­res lit­téraires, le roman, le théâtre, la poésie, le pam­phlet, l’essai et a écrit dans les jour­naux. Les œuvres romanesques restent aujourd’hui autant lues, adap­tées au ciné­ma ou au music hall que sa poésie, La Légende des Siè­cles ou Feuilles d’Automne, est lue et enseignée. Ses romans, qu’il s’agisse des Tra­vailleurs de la Mer, de Les Mis­érables, de L’Homme qui rit ou Le Bossu de Notre Dame, met­tent tous en scène des per­son­nages affec­tés par le des­tin ain­si que des hum­bles, ce qui con­tribuera à son suc­cès pop­u­laire. Son théâtre, prin­ci­pale­ment La Bataille d’Hernani reste joué aujourd’hui. Un autre ver­sant de son activ­ité artis­tique a été le dessin. Il est tôt devenu célèbre par ses œuvres mais aus­si poli­tique­ment. Son oppo­si­tion frontale à Napoléon III le con­traint à l’exil à Guernsey. Il y écrira le pam­phlet Napoléon le Petit. Revenu en France suite à la chute du gou­verne­ment, il est reçu comme un héros. À côté de son activ­ité lit­téraire inces­sante, il prend fait et cause con­tre la peine de mort. Au niveau privé, comme beau­coup de per­son­nes à cette époque, il est intéressé par les expéri­ences spirites bien qu’il soit resté croy­ant. Il pra­tique par ailleurs le dessin, sou­vent à l’encre, inter­pré­tant notam­ment des tach­es et mar­qué par le Goya des dernières années, il des­sine des archi­tec­tures fan­tas­tiques et des êtres bizarres. Il aura à sa mort des obsèques nationales.

Hugon, Michel

195?-. Français. Pro­fesseur de math­é­ma­tiques et d’informatique à La Châ­taign­eraie en Suisse jusqu’aux années 2000.

Huguenin, Sloane

198?-. Suissesse et bri­tan­nique. Elle a étudié à l’ESBA à Genève, où elle vit, et tra­vaille dans la culture.

Huguenot

N. et adj. Fém. ‚e. 1 N. Nom don­né aux protes­tants en France à par­tir de la fin du 16e siè­cle. 2. Adj. Relatif au protes­tantisme français.

Huile

N.f. 1. Sub­stance liq­uide grasse et visqueuse for­mée d’acides gras. L’huile peut être végé­tale, ani­male ou minérale ou de syn­thèse. La végé­tale s’obtient par pres­sion de graines de végé­taux. Crues, elles sont employées pour l’alimentation. Cuites, notam­ment celle de lin, elles ser­vent de liant et de pro­duit d’entretien pour le bois. cer­tains ani­maux con­ti­en­nent de l’huile. Celle con­tenue dans la zone frontale du cachalot s’employait pour les mécan­ismes fins et celle située dans le pied du bœuf est employée pour le traite­ment du cuir. Les huiles minérales et de syn­thèse, du fait de leur résis­tance accrue aux con­traintes ther­miques et mécaniques ser­vent en mécanique. 2. Méton. Un tableau peint à l’huile. 3. Arg. Une per­son­ne impor­tante hiérar­chique­ment. 5. Expr. Huile de coude. tra­vail manuel ardu. 6. Exor. Faire de l’huile. Se faire peur, notam­ment en moto. La vari­ante com­plète de cette expres­sion est Si j’avais eu un noy­au d’olive entre les fess­es, j’aurais fait de l’huile.

Huilerie

N.f. Moulin dans lequel sont pressés des végé­taux, olive, colza, noix etc. pour en extraire l’huile par pres­sion mécanique.