Cache

N.f. Lieu où sont dis­simulés des objets pro­hibés. Une cache peut être dans un bâti­ment ou à l’extérieur.

Cache-misère

N.m. Solu­tion insat­is­faisante, adop­tée pour ten­ter de résoudre une sit­u­a­tion problématique.

Cachet

N.m. 1. Goutte de cire à cacheter dans laque­lle est imprimé un sigle, apposée sur la lim­ite du rabat d’une enveloppe ou d’un rouleau. La fonc­tion en est dou­ble, d’une part authen­ti­fi­er l’expéditeur et assur­er que le con­tenu n’a pas été vu avant d’avoir été remis au des­ti­nataire. 2. Tam­pon encreur employé par les admin­is­tra­tions, les postes, por­tant des infor­ma­tions offi­cielles ou de temps et de lieu. 3. Médica­ment sous forme de poudre com­pressée admin­istré par voie orale. 4. Paiement au coup par coup, hors con­trat, des presta­tions d’un musi­cien, d’un comé­di­en. 5. Méton. Mon­tant perçu par un artiste tra­vail­lant au cachet. 6. Fig. Let­tre de cachet. Façon pour les rois de France de trans­met­tre des instruc­tions extra-judi­ci­aires rel­e­vant de leur autorité directe, employée notam­ment pour des incar­céra­tions sans procès.

Cacheton

N.m. 1. Paiement au cachet. 2. Arg. Médica­ment ou drogue sous forme de pilule.

Cachette

N.f. Espace dans lequel on se cache ou dis­simule des objets.

Cachot

N.m. Cel­lule dont les con­di­tions de vie et le con­fort sont som­maires voire insalu­bres, où l’on isole un pris­on­nier, comme sanc­tion tem­po­raire au cours d’une peine, soit d’emblée afin de le sous­traire à l’attention.

Cachotterie

N.f. Com­mu­ni­ca­tion volon­taire­ment incom­plète à des fins de taquiner­ie ou pour main­tenir son inter­locu­teur dans un état de com­préhen­sion insatisfaisant.

Cachottier

N. Fém. ‑ère. Per­son­ne pra­ti­quant la cachotterie.

Cacophonie

N.f. Étym. Gr. kakos, mau­vais et phonos, son. 1. Ensem­ble de sons simul­tanés dont les vol­umes respec­tifs empêchent la com­préhen­sion. 2. Musique sans har­monie. 3. Per­son­nes par­lant toutes en même temps, ren­dant le dia­logue impossible.

Cadastre

N.m. Ser­vice admin­is­tratif étab­lis­sant et con­ser­vant les élé­ments d’organisation d’un ter­ri­toire, d’une ville, d’une région. Ce ser­vice fait autorité pour l’affectation des sols, les lim­ites entre les pro­priétés et les espaces appar­tenant au domaine pub­lic. Toute mod­i­fi­ca­tion de l’un de ces élé­ments fait l’objet d’une autori­sa­tion et d’une inscription.