Bacon, Francis

191?-199?. Pein­tre et graveur irlandais instal­lé à Lon­dres dès les années 1940. Il a dévelop­pé un tra­vail cen­tré autour de la fig­ure humaine défor­mée, de la vio­lence, de l’absurde, de la reli­gion et de l’érotisme. Les per­son­nages sont situés dans des espaces dont les repères sont esquis­sés, sur des fonds ten­dant au mono­chrome, où ils sont comme sus­pendus dans la couleur. La souf­france, la douleur et le risque de dis­so­lu­tion de la fig­ure représen­tée se lisent dans l’estompage des lim­ites des corps. Le recours répété aux grands for­mats et aux trip­tyques per­met de créer une iden­ti­fi­ca­tion avec le spec­ta­teur et son inclu­sion dans l’image, mais aus­si de sug­gér­er une forme de nar­ra­tion dis­lo­quée. Les sujets sont pris tant dans l’histoire de l’art, les papes d’après Velásquez, que dans sa vie per­son­nelle, les nom­breux por­traits de George Dyer, ses auto­por­traits ou encore la lit­téra­ture, le por­trait du masque mor­tu­aire de William Blake. Les vis­ages sont soumis à des défor­ma­tions des traits issues notam­ment de l’attention qu’il por­tait aux représen­ta­tions de mal­adies der­ma­tologiques. Les corps sont dans une rela­tion ten­due avec des objets mobiliers, miroirs, siège de toi­lettes, fau­teuils. Les quartiers de viande sont aus­si un motif récur­rent dans sa pein­ture, faisant à la fois rap­pel de l’histoire de l’art, de Rem­brandt à Sou­tine par exem­ple. Il a con­nu le suc­cès de son vivant et est con­sid­éré comme l’un des pein­tres majeurs du 20e siècle.

Chillon

Hameau de la com­mune de Mon­treux dans le can­ton de Vaud en Suisse. Il est surtout con­nu pour le château médié­val con­stru­it par les ducs de Savoie au bord du lac Léman pour com­man­der la nav­i­ga­tion sur le Haut-lac et les déplace­ments ter­restres en direc­tion de la val­lée du Rhône.

Colrave

N.f. Racine comestible verte ou rose, de la taille d’une pomme et munie de feuilles à l’extrémité de tiges dressées. Le goût est proche de celui du chou.