Bidim

N.d. Matéri­au plas­tique non tis­sé sem­blable à du feu­tre util­isé dans le ter­rasse­ment pour sépar­er deux types de minéraux sans pour autant empêch­er le pas­sage de l’eau.

Éléphant

N. Fém. ‑e. 1. Mam­mifère her­bi­vore de la famille des pachy­der­mes, qui sig­ni­fie, à la peau épaisse. Les deux espèces présentes aujourd’hui sont l’éléphant d’Afrique et l’éléphant d’Asie. Ils sont les plus grands ani­maux ter­restres. Quadrupède pourvu d’une trompe préhen­sile, qui est son nez et de grands pavil­lons d’oreilles. De sa bouche sor­tent deux dents pointues appelées défens­es, de longueur vari­able selon les espèces, et d’une queue. La peau est grise et ridée et com­porte des poils. L’habitat de l’éléphant d’Afrique s’étend des savanes sub­sa­hari­ennes à celles d’Afrique aus­trale. Il mesure jusqu’à trois mètres et demi au gar­rot et pèse entre 3 et 8 tonnes. Toute­fois, un spéci­men de 10,875 tonnes a été abat­tu en Ango­la en 1957. Les défens­es peu­vent attein­dre deux mètres de long. L’éléphant d’Asie, prin­ci­pale­ment présent dans le sous-con­ti­nent indi­en et en Asie du Sud-est est de taille moins impor­tante, son poids excède rarement les trois tonnes et la hau­teur au gar­rot deux mètres et demi. Ses défens­es sont égale­ment net­te­ment moins longues et les pavil­lons des oreilles moins grands pro­por­tion­nelle­ment. Les ancêtres éteints des éléphants sont con­nus à tra­vers des restes trou­vés dans le pergélisol en Sibérie dans le cas des mam­mouths. Il s’agit d’éléphants laineux au pelage roux, pourvus de défens­es plus recour­bées et dont la taille excé­dait celle des plus grands indi­vidus exis­tant aujourd’hui. Il exis­tait dans les actuelles zones tem­pérées un autre type d’éléphant lui aus­si dis­paru, le mastodonte, qui lui était, comme les espèces vivantes, nu. Les éléphants, en Afrique prin­ci­pale­ment, sont aujourd’hui une espèce men­acée du fait, prin­ci­pale­ment de la chas­se de loisir, de sub­sis­tance mais surtout par les trafi­quants d’ivoire. La men­ace tient aus­si au fait que la ges­ta­tion dure deux ans. La longévité d’un éléphant peut attein­dre soix­ante ans. la mort naturelle provient de l’affaiblissement con­sé­cu­tif au fait qu’une fois usées les qua­tre séries de dents suc­ces­sives, il ne peut plus se nour­rir suff­isam­ment. cela entraîne une évic­tion du trou­peau par un nou­v­el indi­vidu plus fort, à la suite de quoi l’animal âgé s’isole et finit par mourir de faim. 2. Expr. Voir des éléphants ros­es. Être atteint d’hallucinations dues à un délire éthylique.